LES OISEUX
Croyez-vous ce que disent les mouettes
Dans le matin métis
Vous n’oseriez point je suppose
Traduire leurs bêtises
Les goélands eux s’en moquent
Ils planent sur la brise
Quand la coque des chalutiers pleins
Tranche net l’onde exquise
Voici le cormoran qui prend la pose
Pour assécher ses plumes
Je m’en foutiste sous le ciel rose
Que le soleil allume
Que me vaut donc ce nom de fou
Mais la furie vous illumine
De Bassan n’est-ce suffisant
Diantre vous n’êtes pas cygne
Mirons nous dans l’eau étendue
L’albatros aux oblongues ailes
Détient dans l’œil la surface du ciel
Qu’il parcourt avec zèle
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