ESRAORDINAIRE

Le vendredi vingt-trois septembre fut au-delà d'une énième naissance de l'automne, le jour de pré-rentrée. Là où l'on découvre grossièrement le microcosme qui nous abritera lors des journées futures. Point d'éclats de vérité ne me firent béat desétoilesdanslesyeux tout ça, j'avais passé les quatre dernières heures à traquer le sommeil ; deux sur un palier, deux autres sur une chauffeuse naine(inoubliable nuit) et j'étais donc peu enclin à toute ouverture d'esprit sur l'environnement extérieur au combat contre mes paupières.

Enfin l'ESRA m'accueille abrase houx vert et m'engloutit dans une promo fort post-baccalauréatique aux accents de t'as vu, l'boloss, t'sais quoi. Heureusement je constatai avec soulagement que nous étions plusieurs à avoir entretenu nos barbes ailleurs que sur les bancs du lycée, à présenter des airs d'indépendance et des cheveux sans gel.

J'appartiens donc à l'hétérogène meute des futures fourmis du cinéma. Me voilà content.