VA TE FAIRE FOUTRE AVEC TA POÉSIE

IL A PERDU SA NOIRCEUR ÉCLATANTE
MON CHAGRIN SE CONSUME ET MEURT AVEC LE TEMPS
COMME UN JARDIN QUI FANE ARROSÉ PAR SATAN
IL A PERDU SA NOIRCEUR ÉCLATANTE
JE L'AI TOUCHÉ AU CŒUR AVEC L'ALCOOL DE MENTHE

Merde à tous les poèmes !
Nous crèverons les yeux qui lorgnent les chevilles.
Les fruits, les chats, les pleurs sont tous honnis !
Mon cœur broyé répandu dans le sang se sème
De l'amour nous avons donné des litres.
Lui nous emmerde ce fils ingrat, ce pitre
N'aura jamais épousé la bohème.
Ainsi je hante ses couloirs, je vis, j'effane
Et j'empale le cœur froid de ma pauvre muse.
Du seul souffle élancé de ma langue profane,
Mot dont l'azur pédant se froisse s'il est dit
Tout comme il sait figer personne ne l'amuse,
Celui qui singe l'âme, atroce maladie !

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