SOIRS

Dans ses vols planés vespéraux l'astre s'endort
En pensant derechef à ses polyamours
Dont les braises s’ennuient sur la mer au sang d’or
Où reposent ces morts tués par leur bravoure

Le couchant se divise au dessus du détroit
Et le ciel griffonné de  fumées jaune et rose
La mer et l’amour au bord du ménage à trois
S’irisent doucement de funny machins-choses

Il est triste le soir brumeux quand il éclot
Et dans l’intensité du ciel bleu qui se clôt
Fuis-je non les étoiles s'allument du lustre

Habité par les anges ces gars un peu rustres
Les soirs alors traînent comme leurs longs manteaux
Les rois les reines sont jaloux de ces joyaux

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